Cloud souverain au Maroc

Introduction

Tout d’abord, le cloud souverain au Maroc s’impose comme un levier stratégique pour renforcer la transformation numérique du pays. Dans ce cadre, la feuille de route cloud 2025-2030 vise à garantir une meilleure maîtrise des données publiques et à réduire la dépendance aux infrastructures étrangères.
Ainsi, cette orientation s’inscrit dans une volonté claire de renforcer la souveraineté numérique tout en modernisant les services de l’État.

Objectifs de la stratégie cloud souverain

Par ailleurs, l’objectif principal de cette stratégie consiste à faire du cloud l’option par défaut pour les administrations publiques. Cette approche, connue sous le nom de Cloud First Policy, permet d’améliorer la sécurité des systèmes d’information et d’optimiser les coûts.
Elle s’inscrit donc dans une vision globale de digitalisation durable et harmonisée à l’échelle nationale.

Quels projets pour le cloud souverain au Maroc ?

En pratique, plusieurs projets structurants accompagnent cette feuille de route. D’une part, le lancement du centre de données EcoDar à Dakhla illustre la volonté de développer une infrastructure cloud locale et performante. D’autre part, ce datacenter fonctionnera à partir d’énergies renouvelables, répondant ainsi aux enjeux environnementaux.
En outre, le Maroc ambitionne de se positionner comme un hub technologique régional grâce à ces investissements stratégiques.

Innovation et normalisation du cloud

Toutefois, l’infrastructure seule ne suffit pas. Le déploiement des instituts Al-Jazari vise à stimuler l’innovation et à accompagner les administrations dans l’adoption du cloud souverain.
Par conséquent, un Centre d’excellence pour le cloud sera chargé d’élaborer des guides techniques afin d’uniformiser les standards de sécurité et de faciliter la mise en œuvre des projets numériques.

Gouvernance et pilotage du cloud souverain

Dans ce contexte, la création d’un Observatoire national du cloud joue un rôle clé. Cet organisme assurera le suivi du marché, l’analyse des performances et l’anticipation des risques liés au cloud computing.
Ainsi, il constituera un outil d’aide à la décision essentiel pour les pouvoirs publics.

Conclusion

En résumé, le cloud souverain au Maroc représente une étape majeure dans la construction d’une infrastructure numérique sécurisée et autonome. La réussite de cette feuille de route dépendra toutefois de la coordination entre les administrations et de la mobilisation des moyens nécessaires. Bien menée, cette stratégie pourrait durablement transformer l’écosystème digital du Royaume.